Veille technologique : le low-code

1. Introduction

J'ai effectué ma deuxième année de BTS SIO en alternance, passant une partie de l'année au Technicentre Industriel de Rennes, qui dépend de SNCF Voyageurs. Lors de mon entretien d'embauche, il m'a été expliqué que si j'acceptais le poste, je ne ferais pas de la « vraie » programmation au sens où on l'entend généralement, mais du « low-code ». Il s'agirait de travailler avec Microsoft Power Platform, et plus précisément Power Apps, qui permet de créer des applications web avec un minimum de code.

Mon sujet de veille technologique n'étant pas encore défini en entrant en deuxième année, j'ai rapidement décidé de m'intéresser au low-code pour essayer de répondre à certaines questions : qui utilise les outils low-code, et pour quel usage ? Quels sont ses avantages et ses inconvénients ? Quel avenir peut-on prédire au développement low-code ?

2. Outils de veille

Pour recueillir des informations sur le sujet du low-code, j'ai commencé par de simples recherches sur des sites spécialisés dans l'informatique, comme Le Monde Informatique ou ZDNet, ce dernier proposant d'ailleurs de s'inscrire pour recevoir sa newsletter, ce que j'ai cependant choisi de ne pas faire pour privilégier d'autres outils.

La recherche active ayant l'inconvénient de nécessiter une répétition régulière, il est préférable de mettre en place des stratégies pour organiser les sources amenées à être consultées fréquemment, mais aussi pour faire venir l'information à soi plutôt que d'aller la chercher.

2.1. Gestion de favoris avec Pearltrees

Le site Pearltrees permet d'organiser ses favoris, classiquement des pages web mais aussi des images et toutes sortes de fichiers. C'est une possibilité intéressante pour stocker sous forme de « collection » ses sources préférées, ou bien des articles particulièrement pertinents.

Dans sa version gratuite, Pearltrees permet uniquement de créer des collections (c'est-à-dire des dossiers) publiques, et non privées. Une conséquence est que l'on peut effectuer une recherche sur le site pour trouver des collections similaires à ce qu'on cherche. Ainsi, en octobre 2022 la recherche « low-code » m'a retourné 55 collections susceptibles de m'intéresser. Ce n'est pas le cas de tous les résultats, mais c'est un bon moyen d'explorer de nouvelles pistes sur un sujet.

2.2. Agrégation de flux RSS

Beaucoup de sites d'information proposent des flux RSS, qui sont des fichiers XML générés automatiquement en fonction du nouveau contenu publié sur le site. C'est par exemple le cas du journal Le Monde, qui a dans son pied de page un lien vers ses fils RSS.

Lire des flux RSS nécessite ce qu'on appelle un agrégateur de flux, une interface qui convertit ces fichiers au format HTML pour les rendre interprétables par le navigateur, et lisibles par l'utilisateur. Ceux qui reviennent le plus souvent sont Netvibes, que j'ai choisi arbitrairement, et Feedly.

Netvibes permet la création de « dashboard », un espace qui pourra ensuite contenir différents « tabs », des onglets destinés à des recherches spécifiques. Ainsi, j'ai créé un dashboard nommé « Veille BTS SIO », et un onglet « low-code ».

Cette illustration montre notamment que le flux RSS d'Alvinet est suivi dans cet onglet. Lui-même agrégateur de flux RSS, Alvinet ne produit pas son propre contenu. Les articles renvoyés par ce flux peuvent donc provenir de sources diverses (ZDNet, Silicon, JournalDuNet…). Les autres flux RSS de cet onglet sont eux directement récupérés depuis le site producteur du contenu : Le Monde Informatique, Le Mag IT, Developpez.com, 01net.

2.3. Alertes Google

Le moteur de recherche Google propose une fonction qui permet de créer des alertes sur un mot-clé, pour récupérer facilement les contenus d'actualité qui comportent ce mot-clé.

Il y a deux manières de recevoir le contenu retourné par cette alerte. La première est de choisir l'option flux RSS, auquel cas on peut l'agréger dans Netvibes ou Feedly, comme visible sur l'illustration précédente. La deuxième possibilité est de se faire envoyer les résultats par e-mail sous forme de « récapitulatif quotidien ».

L'ensemble de ces différents outils (gestionnaire de favoris, agrégateur de flux RSS et alertes Google) m'a permis de lire de nombreux articles, et de conserver les liens de certains d'entre eux. Se pose ensuite la question de l'organisation de ces liens, mais aussi du partage des informations trouvées.

3. Partage des informations

Différents outils peuvent être utilisés dans un cadre professionnel pour organiser ses informations et les partager. On peut ainsi penser à Confluence, développé par Atlassian, un outil collaboratif nécessitant une licence et plébiscité dans plusieurs entreprises où j'ai eu l'occasion de travailler. Dans un genre très différent, on peut aussi utiliser OneNote, inclus dans la suite Microsoft Office 365. Ses possibilités sont bien moindres, mais il est suffisant pour partager les résultats d'une veille dans un dossier SharePoint d'entreprise, destiné au partage des documents.

Mon fichier OneNote est un exemple d'organisation possible des informations trouvées grâce aux outils de veille mis en place. Il comporte plusieurs sections, qui regroupent les articles d'une année donnée, chacun sur une page dont le titre comprend la source est la date.